Comment survivre au reconfinement


Tree - Fall - Leaves

Il n’y a aucun doute là-dessus : nous traversons une période plutôt difficile depuis le mois de mars et ça pèse autant sur notre système de santé et sur notre économie que sur notre moral. Le confinement, c’était drôle les premières semaines (on travaille de la maison, on apprends à faire du pain, youpi !), mais on commence tous à en avoir sérieusement ras-le-bol. 

En lumière de l’annonce de ce soir et du reconfinement partiel, j’ai décidé de vous partager quelques trucs pour mieux passer au travers. Ça ne se veut en aucun cas preachy, c’est vraiment parce que je chercher moi-même à trouver un sens à toute cette situation qui semble n’en avoir aucun et pour nous aider, je l’espère, à voir la lumière au bout du tunnel. Voici donc de quoi il en retourne.

Essayer de vivre dans le moment présent (sans anticiper)

Mes ami(e)s proch(e)s savent que je suis la CEO de l’Anticipation. Sans blague, si vous voulez quelqu’un pour vous aider à spéculer sur la pire tournure que pourraient prendre les événements, I’m your woman ! J’ai tendance à me faire des films mettant en scène les pires scénarios possibles et imaginables. 

Pourtant, cette réponse, qui est en fait un mécanisme de défense qui permettait à nos ancêtres de se prémunir de dangers potentiels, est loin d’être adaptée au monde moderne. Surtout en temps de pandémie ! La meilleure chose à faire, c’est de surveiller ses pensées et de les rectifier quand on voit  que le hamster dans la tête court plus vite que les événements de la vie réelle. On y va un jour, une heure, une minute à la fois. De toute façon, même le gouvernement ne sait pas sur quel pied danser par les temps qui courent (ce qui expliquerait l’incohérence de certaines mesures haha !).

Zen - power of now - present moment
Crédit photo: GIPHY

Tenir un journal de gratitudes

Il est si facile de tomber dans la déprime ces jours-ci. On n’a qu’à ouvrir Facebook ou à écouter 5 minutes de nouvelles pour se rendre compte que le monde va mal et qu’on est vraiment loin d’être sortis du bois. Mine de rien, on peut rapidement se mettre à broyer du noir et à sombrer dans un espace mental très négatif.

Ainsi, tenir un journal de gratitude nous permet de remonter un peu vers le haut et de constater que tout n’est pas sombre ! Oui, plusieurs choses vont mal, mais on est tous choyés quand même, ne serait-ce que parce qu’on habite dans un pays comme le Canada. Personnellement, je me fixe l’objectif d’avoir de la gratitude pour trois choses à chaque jour et je les écris dans mon journal avant d’aller me coucher. Sans tomber dans le positivisme toxique, je pense qu’il y a du bon a cultiver un cercle vertueux au lieu de spinner vers le bas dans un cercle vicieux. 

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Se fixer des petits objectifs court terme et réalisables

Je vous les concède, il est dur d’envisager autre chose que la réalité COVID en ce moment donc, pour les grands projets de vie sur le long terme, on repassera ! Pourtant, il est prouvé qu’avoir des buts et de se fixer des objectifs est en soi motivant. Ça donne l’impression de progresser, si on les atteints évidemment. 

En ce sens, avoir des projets de court et moyen terme sur lesquels travailler est tout indiqué pour passer au travers de cette période qui semble n’avoir ni début, ni fin. Ça peut être très petit, comme apprendre à maîtriser une recette, mais on peut aussi en profiter pour entamer ce projet que nous relayons toujours au lendemain par manque de temps. En autant que ça tient occupé et que ça peut apporter un sentiment de satisfaction !

Goal-Motivation
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Redécouvrir la nature

Avez-vous déjà entendu parler de sylvothérapie ? Ce terme désigne en fait les bienfaits thérapeutiques qu’a la nature sur notre santé mentale. Il n’y a pas grand chose à dire à ce sujet, il faut plutôt le vivre ! Alors enfilez vos runnings, faites-vous un petit kit de survie avec barres granola, bouteille d’eau et trousse de premiers soins et allez vous promener dans les plus beaux sentiers du Québec, qui se parent ces jours-ci de leurs magnifiques couleurs d’automne.

Hiking - Sylvotherapy
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En profiter pour investir dans sa santé physique

Ce n’est pas que le virus de la COVID qui fait des ravages sur la santé des gens en ces temps de pandémie : puisqu’il n’y a pas grand chose à faire et que, lors de la quarantaine du moins, les gyms étaient fermés, beaucoup ont vu leur santé décliner par manque d’activité physique et/ou d’abus de substances.

Sans être devenus alcooliques, beaucoup de gens de mon entourage ont augmenté leur consommation d’alcool. Je ne suis pas du tout là pour juger, mais je sais que si j’avais fait ça, ça aurait eu des effets négatifs sur moi. L’alcool est un dépresseur et, quand on ne se sent déjà pas très hop-la-vie, ce n’est peut-être pas la meilleure des idées d’avoir la main lourde sur le vino.  

Ainsi, j’ai préféré m’en tenir à en boire lors d’occasions sociales (qui sont beaucoup moins fréquentes qu’avant) et je me suis même abstenue durant le mois de septembre. Ça a eu les plus grands bienfaits sur ma santé : plus d’énergie, meilleures nuits de sommeil, meilleur moral…Bref, que du positif! 

Également, depuis que les gyms ont rouvert, j’y vais de quatre à cinq fois par semaine. Et quelle différence sur mon bien-être ! Sans aller forcément au gym (sachant qu’ils vont peut-être refermer), l’activité physique régulière rend heureux, c’est prouvé. Donc si vous pouvez trouver un peu de motivation en vous, quitte à vous forcer au début, je vous le recommande fortement. La partie difficile, c’est de commencer : après, c’est comme une drogue…du bonheur 🙂

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Crédit photo: GIPHY

J’espère que ce texte aura su vous donner quelques idées pour mieux vivre cette étrange période historique ou qu’il vous aura au moins donné un peu de courage. En attendant de meilleurs jours, je vous souhaite un bon (re)confinement!

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